Les acteurs de la culture ont répondu à l’appel à manifestation national lancé par la CGT. C’est pour se plaindre de l’état actuel de la culture qui est peu reluisant. Les rues de plusieurs villes comme Paris, Marseille, Tour, Orléans et Lozère ont vu défiler de nombreux acteurs culturels. Intéressons-nous à la situation dans les villes d’Orléans et de Lozère.
Les acteurs culturels très remontés à Orléans
C’est ce jeudi 4 mars que les acteurs culturels ont pris d’assaut certaines villes françaises pour exprimer leur désarroi et leur colère. Principalement, les intermittents du sous-secteur du spectacle réclament que le gouvernement décrète l’année 2021 comme année blanche.
Normalement, ils devraient travailler 507 heures pour pouvoir bénéficier des droits d’indemnités au chômage. Mais avec la situation actuelle, ils réalisent que cela ne sera pas possible. Aussi, tous ces acteurs soulèvent une préoccupation commune, c’est celle de savoir quand viendra réellement la réouverture des salles de spectacles. Ils sont très sceptiques concernant les affirmations du gouvernement qui déclare travailler sur des moyens pour rouvrir les salles en avril.
Un sentiment partagé en Lozère
En Lozère, c’est environ soixante personnes composées d’artistes, de comédiens et de chanteurs qui ont répondu à l’appel du CGT. Ils réclament l’adoption de nouvelles mesures favorables à la reprise des activités du secteur culturel en France. La culture hiberne depuis déjà une année, plongeant ses acteurs dans l’inaction.
Comme les manifestants des autres villes françaises, les manifestants de Lozère réclament la prolongation de l’année blanche culturelle à août 2022 au lieu d’août 2021. En outre, la réclamation qui revient sur toutes les lèvres est la réouverture des salles de spectacles dans toute la France.
Sur la pancarte d’un manifestant présent, on peut lire des inscriptions comme « Un homme sans culture Un zèbre sans rayure C. a. d Un âne… ». C’est un message fort pour signifier que la culture fait partie intégrante de la vie des hommes. S’ils la perdent, ils perdent une partie de ce qui fait d’eux des hommes.